création 2007 – le jour où nina simone a cessé de chanter
De Darina Al Joundi, avec la complicité de Mohamed Kacimi
Mise en scène, scénographie: Alain Timár
Dans un village du Sud Liban, le soir des funérailles de son père, Noun coupe le son des psalmodies du Coran qui accompagnent obligatoirement cette cérémonie. L’acte provoque un grand scandale dans sa famille. Noun décide de s’enfermer à double tour avec son père pour lui dire ce qu’elle a sur le cœur, lui rappeler toutes les leçons de libertés qu’il lui a données. Noun est libre face à la mort, mais une simple porte la sépare d’un monde hostile…
Enfant de toutes les guerres du Liban, Darina Al Joundi (actrice de cinéma et de théâtre éminemment connue dans son pays) a brûlé son enfance et sa jeunesse à Beyrouth, ville de tous les excès. La femme reste une langue étrangère dans le monde arabe. Darina Al Joundi a fait cette expérience des limites. Avec ce texte de feu et de folie dédié à son père, elle en ressort brûlée mais libre.
Avec: Darina Al Joundi
Lumière et son: Hugues LeChevrel
Décor: Théâtre des Halles
Costumes: Marie Hellène Bouvet
Répétitrice: Françoise Berge
Co-production: Compagnie Noun et Théâtre des Halles
Organisation des tournées: François Volard – Acte 2